Mon
activité a débuté le 1er août 1986 avec la reprise des 141 R Munier, que
mon père Claude Semblat avait racheté à Mr Guillermet, qui lui même
avait repris tous les modèles Munier.
Claude Semblat a fabriqué quelques R Munier dans les années 1980
notamment pour les amis du club Lyonnais GMF.
J'ai donc débuté à l'âge de 24 ans, avec des diplômes de tourneur, fraiseur, mouliste et mécanicien moto.
1988 à 1989 : Munier d'origine, moteur JFJ
1989 à 1991: Munier mais châssis loco en laiton usiné avec suspension,
et apparition des cabines, tenders et diverses pièces en tôles avec
rivets repoussés (un à un !)
1992 : refonte totale du modèle avec la série des 1126, châssis en usinage CN, loco et tender sur roulements à billes, motorisation ESCAP, nouvelles pièces de fonderie en cire perdue, etc...
modèle complètement
nouveau.
1992 à nos jours, la R a encore subi quelques améliorations, mais plus
pour la facilité de montage (tout l'usinage des tôleries en fraisage
numérique à partir de 1999).
1993 : sortie de la 030 TU
Je
me souviens, quand j'ai annoncé la "chose", beaucoup m’ont rigolé au nez
... :
« il y a plein d'autres modèles à faire, mais pas cette horreur que
personne ne vous commandera ! Il faudrait nous faire ça, puis ça, et
encore ça ... »
Bon
mais désolé, la première série était de 50 locos charbon et 25 montées,
puis face au succès, la deuxième dans la foulée de 100 charbonnières, et
en 2000 la sortie de la N° 68 fuel à 50 exemplaires.
C'est six cent 030TU, toutes versions confondues, vendues à ce jour.
Je m'étonnerai toujours, que les fabricants en HO, aient attendu 20 ans
après moi pour la reproduire.
1994 : 241P
Certainement mon plus beau modèle et le dernier entièrement dessiné et
réalisé à la main (étude et prototypes de fonderie)
Réalisé toujours dans mon standard de fabrication, usinage et fonderie.
Au total plus de deux cent machines produites.
1996 Wagons TA 60, K50, L56
En 1999, j'ai monté mon propre atelier de fonte à cire perdue ainsi
qu'un équipement de fraisage et découpe en commande numérique, la
qualité de la sous-traitance ne me convenant plus.
L'activité fonderie et sous-traitance pour l'industrie représente
maintenant une part non négligeable de ma production.
Ces
trois modèles bénéficient, tout ou en partie, de la technologie du
prototypage et du dessin en trois dimensions, et seront, j'en suis sûr,
à la hauteur de l'attente des amateurs de beau matériel.
L'avenir nous le dira !